Au milieu du
XVIIIe siècle, la famille Gigault vit dans la petite paroisse de
Saint-Mars-de-Coutais dans le Pays de Retz. Laurent le père exerce la fonction
de fermier au lieu-dit appelé la Haie. Il a épousé Marie-Jeanne Poisson, la
fille d’un maître chirurgien de Port-Saint-Père qui va lui donner sept
enfants :
1.
Françoise Marie (1738 Saint-Mars-de-Coutais - 1748
Saint-Mars-de-Coutais)
2.
Jeanne Anne (1740 Saint-Mars-de-Coutais – 1831
Augusta - Georgie, EU)
3.
Laurent (1741 Saint-Mars-de-Coutais – 1742
Saint-Mars-de-Coutais)
4.
Laurent Louis (1745 Saint-Mars-de-Coutais - ?)
5.
Guillaume (1748 Saint-Mars-de-Coutais – 1803
Machecoul)
6.
Anne (1751 Saint-Mars-de-Coutais - ?)
7.
Marguerite Geneviève (1744 Saint-Mars-de-Coutais
– 1794 Nantes)
Saint-Marc-de-Coutais.
Jeanne-Anne,
née le samedi 23 janvier 1740, voit le jour comme tous ses frères et sœurs à la
Haie paroisse de Saint-Mars-de-Coutais. Mathieu Gigault est son parrain, sa
grand-mère Marguerite Blineau est sa marraine.
Le 13 décembre
1757, elle est marraine à Saint-Philbert-de-GrandLieu de Suzanne Gabard en
compagnie de Jean Thomas de la Coursaudière, le parrain qui deviendra six mois
plus tard son époux.
A 18 ans, elle
se marie une première fois le lundi 22 mai 1758 à l’église de
Saint-Marc-de-Coutais avec Jean-Charles Thomas sieur de la Coursaudière, avec
lequel elle a trois enfants :
1.
Jeanne Marie (1759 Saint-Mars-de-Coutais - 1826
Herbignac)
2.
Louis-Charles
3.
Jean Pierre (1764 Saint-Mars-de-Coutais - 1765
Saint-Lumine-de-Coutais)
Ce premier
époux, Jean-Charles Thomas, décède à Saint-Lumine-de-Coutais le 6 août 1763,
âgé de 32 ans. Trois années plus tard, Jeanne-Anne Gigault quitte
Saint-Mars-de-Coutais pour épouser à Grandchamps-des-Fontaines, le mardi 23
septembre 1766, le chirurgien Louis Poisson sieur de la Blanchetière, un cousin
éloigné. Ils ont tous les deux 26 ans.
Grandchamps-des-Fontaines.
C’est
dans cette paroisse, où son beau-père le maître chirurgien Louis Poisson sieur
de Belair et de Vieillecour exerce l’art de la chirurgie, que va naître le
premier enfant du couple. Mais cela sera un court passage dans ce lieu. Son
mari, ayant passé son examen d’amirauté à Nantes en mars 1768 pour repartir
comme chirurgien navigant, elle s’en retourne à Saint-Mars-de-Coutais. Jeanne-Anne
y mettra au monde quatre autres enfants :
1.
Jean Louis (1767 Grandchamps – 1768
Saint-Mars-de-Coutais)
2.
Louise Laurence (1769 Saint-Mars-de-Coutais - > 1785)
3.
Louis Guillaume (1771 Saint-Mars-de-Coutais - 1793
Machecoul)
4.
Marie (1773 Saint-Mars-de-Coutais -1848 Augusta
– Georgie - EU)
5.
Jean (John) Julien (1774 Saint-Mars-de-Coutais -1811
Wilmington – Caroline du Sud - EU)
Ses parents
décèdent respectivement le 5 avril 1781 pour sa mère et le 18 novembre 1782
pour son père, à Saint-Mars-de-Coutais. Le 5 août 1786, le couple
Poisson-Gigault assiste au baptême de leur petit-fils Prosper Baudry à
Vieillevigne, c’est la dernière trace de Jeanne-Anne Gigault sur le sol
français. Son départ pour Saint-Domingue où son conjoint a déjà rejoint son
frère Luc Poisson se situe probablement au décours de cette naissance.
La Rivière-des-Anglais à Cap-Tiburon.
Louis Poisson de la Blanchetière détient une indigoterie et une caféterie à Cap-Tiburon à l’est de l’île de Saint-Domingue. Le couple s’installe à La Rivière-des-Anglais avec leur fille Marie et probablement leur jeune fils Jean-Julien. Malheureusement pour eux, la révolte noire qui va conduire à l’indépendance haïtienne, les déracinent à nouveau. Contraints à l’exil, la famille rejoint Savannah, un port refuge pour les Domingois dans l’état américain de Géorgie. Le départ des colons s’échelonne entre 1794 et 1804. C’est pendant cette décennie que les Poisson rejoignent les Etats-Unis d’Amérique.
En France, l’aîné du couple, Louis Guillaume Poisson est tué par les contre-révolutionnaires vendéens le 2 avril 1793. Il avait opté pour les idées républicaines et va subir la répression des hommes de Souchu. Celui-ci est pourtant un oncle par alliance de Jeanne-Anne Gigault, du côté maternel, puisqu‘il a épousé Renée-Marguerite Poisson.
De son côté, le benjamin Jean Julien dit John Julien Poisson, opte comme son père pour l’art de la médecine. C’est à Wilmington en Caroline du Sud qu’il s’installe vers 1798 pour exercer sa profession et y fonder une famille.
Louis Poisson de la Blanchetière détient une indigoterie et une caféterie à Cap-Tiburon à l’est de l’île de Saint-Domingue. Le couple s’installe à La Rivière-des-Anglais avec leur fille Marie et probablement leur jeune fils Jean-Julien. Malheureusement pour eux, la révolte noire qui va conduire à l’indépendance haïtienne, les déracinent à nouveau. Contraints à l’exil, la famille rejoint Savannah, un port refuge pour les Domingois dans l’état américain de Géorgie. Le départ des colons s’échelonne entre 1794 et 1804. C’est pendant cette décennie que les Poisson rejoignent les Etats-Unis d’Amérique.
En France, l’aîné du couple, Louis Guillaume Poisson est tué par les contre-révolutionnaires vendéens le 2 avril 1793. Il avait opté pour les idées républicaines et va subir la répression des hommes de Souchu. Celui-ci est pourtant un oncle par alliance de Jeanne-Anne Gigault, du côté maternel, puisqu‘il a épousé Renée-Marguerite Poisson.
De son côté, le benjamin Jean Julien dit John Julien Poisson, opte comme son père pour l’art de la médecine. C’est à Wilmington en Caroline du Sud qu’il s’installe vers 1798 pour exercer sa profession et y fonder une famille.
Savannah.
Les Poisson-Gigault demeure un temps à Savannah où leur fille Marie épouse le 19 mars 1805 François-Stanislas Meslier-Mondonville. Les Français y sont nombreux et parmi eux on y trouve beaucoup de médecins. Probablement vers 1808, les couples Poisson-Gigault et Mondonville-Poisson remontent la rivière Savannah pour s’installer à Augusta, 200 km au nord dans les terres prometteuses du comté de Richmond.
Les Poisson-Gigault demeure un temps à Savannah où leur fille Marie épouse le 19 mars 1805 François-Stanislas Meslier-Mondonville. Les Français y sont nombreux et parmi eux on y trouve beaucoup de médecins. Probablement vers 1808, les couples Poisson-Gigault et Mondonville-Poisson remontent la rivière Savannah pour s’installer à Augusta, 200 km au nord dans les terres prometteuses du comté de Richmond.
Augusta.
Louis Poisson de la Blanchetière va exercer la médecine à Augusta. Celui que l’on nomme le docteur Lewis Poisson meurt dans cette ville le 18 juillet 1815. Son épouse Jeanne-Anne a 75 ans. Sa fille Mary a également perdu son époux Mondonville le 28 mars 1812 sans avoir eu d’enfant. Elle ne se remariera pas. Les deux femmes restent seules dans leurs exploitations tenues par des esclaves noirs. Elles vont bientôt être secondées par Auguste Baudry, fils de Jeanne-Marie Thomas la première fille de Jeanne-Anne. Auguste a 29 ans et va s’installer définitivement à Augusta et y fonder une famille.
Jeanne-Anne Gigault décède à Augusta le 30 mars 1831 âgée de 91 ans. Elle avait eu huit enfants, trois de son premier mariage, cinq du second. Seule parmi ses huit enfants, sa fille Mary lui survivra. Deux de ses enfants auront une descendance.
Son corps repose dans une tombe commune avec sa fille Mary, au Cimetery Magnolia à Augusta, près de celle de son second époux Louis Poisson et de son petit-fils Auguste Baudry.
Louis Poisson de la Blanchetière va exercer la médecine à Augusta. Celui que l’on nomme le docteur Lewis Poisson meurt dans cette ville le 18 juillet 1815. Son épouse Jeanne-Anne a 75 ans. Sa fille Mary a également perdu son époux Mondonville le 28 mars 1812 sans avoir eu d’enfant. Elle ne se remariera pas. Les deux femmes restent seules dans leurs exploitations tenues par des esclaves noirs. Elles vont bientôt être secondées par Auguste Baudry, fils de Jeanne-Marie Thomas la première fille de Jeanne-Anne. Auguste a 29 ans et va s’installer définitivement à Augusta et y fonder une famille.
Jeanne-Anne Gigault décède à Augusta le 30 mars 1831 âgée de 91 ans. Elle avait eu huit enfants, trois de son premier mariage, cinq du second. Seule parmi ses huit enfants, sa fille Mary lui survivra. Deux de ses enfants auront une descendance.
Son corps repose dans une tombe commune avec sa fille Mary, au Cimetery Magnolia à Augusta, près de celle de son second époux Louis Poisson et de son petit-fils Auguste Baudry.
La descendance de Jeanne-Anne Gigault.
Sa première fille Jeanne-Marie Thomas a épousé le docteur Charles Baudry avec lequel elle aura quatre enfants, dont le docteur Auguste Baudry qui va laisser une descendance toujours présente à Augusta et dans les états environnants.
Son jeune fils, John-Julien le médecin de Wilmington va lui aussi laisser une descendance dans l’état de Caroline du Sud.
Sa première fille Jeanne-Marie Thomas a épousé le docteur Charles Baudry avec lequel elle aura quatre enfants, dont le docteur Auguste Baudry qui va laisser une descendance toujours présente à Augusta et dans les états environnants.
Son jeune fils, John-Julien le médecin de Wilmington va lui aussi laisser une descendance dans l’état de Caroline du Sud.
Ses petits-enfants, troisième génération :
1a.1
|
Charles
BAUDRY
|
13.3.1784
|
Vieillevigne
|
|
1a.2
|
Prosper
BAUDRY
|
5.8.1786
|
Vieillevigne
|
Flavie RENOU
|
1a.3
|
Auguste
BAUDRY
|
8.3.1788
|
Vieillevigne
|
• Sophie Adèle TARDY
• Elizabeth S.M. OLIVER
|
1a.4
|
Théophile
BAUDRY
|
12.8.1792
|
Machecoul
|
|
7b.1b
|
Louis
Gigaud POISSON
|
10.7.1809
|
Wilmington
|
Eliza DAVIS
|
7b.2b
|
Jehu
Davis POISSON
|
Sarah Julia TOOMER
|
||
8a.1
|
Louise
Adélaïde THOMAS
|
5.6.1783
|
Saint-Lumine-de-Coutais
|
Ses arrière-petits-enfants, quatrième génération :
1a.3.1a
|
Anaïs
BAUDRY
|
20.5.1819
|
Augusta
|
Samuel MILLING
|
1a.3.2b
|
Julia
Augusta Saint-Clair BAUDRY
|
22.1.1831
|
Augusta
|
John ARMSTRONG MOORE
|
1a.3.3b
|
Eliza
Sophia BAUDRY
|
5.5.1833
|
Augusta
|
|
7b.1b.1
|
Frederick
Davis POISSON
|
29.3.1836
|
Lucy Ann CUTLAR
|
|
7b.1b.2
|
Marianna
POISSON
|
1839
|
Dubrutz CUTLAR
|
|
7b.1b.3
|
John
Watters POISSON
|
1841
|
Ses arrière-arrière-petits-enfants, cinquième génération :
1a.3.1a.1
|
Samuel
Augustus MILLING
|
1843
|
Augusta
|
|
1a.3.2b.1
|
Augustus
BAUDRY MOORE
|
29.3.1860
|
Augusta
|
• Edith GOULD
• Catherine RICHARDS
|
1a.3.2b.2
|
Sophie
Baudry MOORE
|
4.7.1861
|
Augusta
|
|
1a.3.2b.3
|
Mary
ARMSTRONG MOORE
|
27.10.1863
|
||
1a.3.2b.4
|
Julia
Baudry MOORE
|
19.3.1865
|
Augusta
|
|
1a.3.2b.5
|
John
ARMSTRONG MOORE
|
15.9.1867
|
||
7b.1b.1.1
|
Louis
Julien POISSON
|
4.1.1860
|
Mary ALLEN
|
|
7b.1b.1.2
|
Roger
POISSON
|
|||
7b.1b.1.3
|
Dubrutz
POISSON
|
|||
7b.1b.1.4
|
Fred
POISSON
|
Fannie Empie LATIMER
|
Sixième génération :
1a.3.2b.1.1b
|
William
RICHARDS MOORE
|
1890
|
||
1a.3.2b.1.2b
|
Augustus
BAUDRY MOORE
|
6.2.1890
|
Daisy JACKSON KING
|
|
1a.3.2b.1.3b
|
John
RICHARDS MOORE
|
12.1892
|
Savannah
|
|
1a.3.2b.1.4b
|
Still
RICHARDS MOORE
|
17.2.1894
|
Savannah
|
|
1a.3.2b.1.5b
|
Julia
Saint-Clair BAUDRY MOORE
|
|||
1a.3.2b.1.6b
|
Mary
Milligan BAUDRY MOORE
|
|||
1a.3.2b.1.7b
|
Katherine
BAUDRY MOORE
|
|||
1a.3.2b.1.8b
|
Marion
BAUDRY MOORE
|
|||
1a.3.2b.1.9b
|
Elizabeth
BAUDRY MOORE
|
John MAC DONALD GRAY
|
||
1a.3.2b.1.10b
|
Anne
Castellan BAUDRY MOORE
|
|||
7b.1b.1.1.1
|
Louis
Julien POISSON
|
|||
7b.1b.1.1.2
|
Lucianna
Cutlar POISSON
|
|||
7b.1b.1.1.3
|
Fred
Davis POISSON
|
|||
7b.1b.1.1.4
|
Dubrutz
POISSON
|
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